L'équitation selon Pat Parelli :

Le PNH, Parelli Natural HorseManShip

 

" Si tout ce que je fais vous apprend à penser cheval et comprendre leur psychologie, vous aurez les clés pour faire ce que vous voulez avec les chevaux, et pour gagner leur coeur."

Pat Parelli

 

                        Qu'est ce que le PNH ?

    "Horsemanship peut être obtenu naturellement, à travers la psychologie, la communication et la compréhension, sans moyens mécaniques, sans peur et sans intimidation".

    C'est la première phrase prononcée par Parelli lors de son premier séminaire il y a 20 ans, et il l'utilise encore pour ses séminaires à travers le monde.

   Pat Parelli a dédié sa vie au développement d'un programme pour "apprendre aux hommes à apprendre aux chevaux". Il a créé le PNH en 1993 pour faire un programme avec des niveaux facilement mesurables et identifiables pour les générations à venir.

   Des milliers de personnes du monde entier apprennent la philosophie et les concepts de Parelli. Grâce à un système qui répond facilement aux désirs et aux attentes de tous, les étudiants ont rapidement les résultats qu'ils souhaitent : un cheval plus calme, plus intelligent, plus courageux et plus athlétique, tout ceci basé sur une relation de confiance, de respect et de communication.

   Par l'étude de la communication du cheval en milieu naturel, Pat a identifié 7 jeux que les chevaux utilisent pour établir des liens de confiance et de dominance. Quand un humain apprend ce langage avec les chevaux, les changements sont phénoménaux.

    Imaginez ce que ça doit être pour le cheval. Il comprend les autres de son espèce mais jamais il comprend ce que les humains veulent lui dire. C'est comme si on vivait dans un pays étranger plusieurs années en luttant pour comprendre les autres et qu'un beau jour quelqu'un s'adresse à nous dans notre langue maternelle. On se tourne immédiatement vers lui ; pour le cheval c'est la même chose. C'est pourquoi les chevaux répondent très rapidement à cette méthode et la communication s'établit très rapidement..

      Les étudiants adhèrent au système de Parelli pour un tas de raisons : la relation de confiance, la communication, le plaisir mutuel, la sécurité, la psychologie des chevaux, la compétition, et la liste continue. En plus de développer un vrai système d'apprentissage, le but de Parelli est d'aider les propriétaires à trouver leur but, et ensuite de les aider à l'atteindre.

   Pensez à ce que vous voulez accomplir avec votre cheval. Plus de communication et de compréhension ? Un meilleur niveau de compétition ? Résoudre un problème comportemental ? Atteindre un "level" avec un cheval heureux, responsable ?  Comprendre pourquoi les chevaux font ce qu'ils font ?

   Peu importe votre but, le "savy system" de Pat Parelli peut vous aider à commencer à changer vos habitudes et vous suivra tout au long de votre chemin vers l'entente parfaite.

(article du site officiel de Parelli que j'ai traduit)

Andy Booth

                        Les 7 jeux

    Avant de se mettre en selle, le cavalier doit s'assurer, à pied, que le cheval est sur la même longueur d'ondes que lui. Les 7 jeux permettent d'obtenir compréhension et attention.

   La véritable équitation pour Parelli, ce n'est pas arriver au box, poser la selle sur le dos du cheval, monter dessus, donner un coup de talon, et on est parti... Elle consiste au contraire à se mettre à l'écoute du cheval et à communiquer avec lui en se plaçant à sa portée. L'acquisition de la confiance et du respect ainsi que l'instauration d'un véritable langage se font au sol, grâce aux 7 jeux qui permettent de connaître l'humeur du cheval et de savoir s'il est prêt ou non à être monté.

   Les jeux ont pour but de vérifier l'équilibre mental (il est atteint lorsque le cheval cesse de réagir instinctivement, qu'il prend goût au travail) et émotionnel (il caractérise un cheval qui devient plus courageux) du cheval. Ainsi le cavalier dispose, par le travail à pied, d'un moyen efficace pour aider le cheval à maîtriser ses pulsions naturelles et à comprendre les demandes de l'homme tout en s'amusant.

 

                - Premier jeu : le jeu de l'amitié (friendly game)

 

    Ce jeu doit permettre à l'homme d'acquérir la confiance du cheval. Après avoir pris soin d'entrer dans la zone personnelle du cheval, il s'agit de caresser doucement, progressivement, chacune des parties de son corps, y compris les zones délicates telles que celle des yeux, des oreilles et de la bouche.

     Dans un premier temps, Parelli préconise de caresser à l'aide du carrot stick (bâton - carotte qui a pour fonction de prolonger l'action du bras). Ceci permet de désensibiliser le cheval à cet instrument ainsi que de se tenir à distance pour éviter les ruades éventuelles.

    Dès que le cheval est sur la défensive, il faut utiliser la technique d'approche-retrait qui consiste, pour rassurer le cheval, à éloigner l'objet de sa peur et, dès qu'il est en confiance, à le rapprocher.

    Ensuite, il s'agit de caresser le cheval avec la longe, avec les mains. Parelli considère que le cheval est en confiance quand il peut être caressé partout sans chercher à fuir la main de l'homme.

    Enfin le cavalier peut habituer son cheval à des mouvements désordonnés : faire l'homme saoul (avis aux amateurs, moi je n'y arrive pas bien !), sauter autour du cheval sans le retenir, jusqu'à ce qu'il ignore totalement ses mouvements.

    Pour ma part je fais aussi une sorte de lasso avec la longe que je lance tout autour d'Iroy, au dessus de sa tête... On peut aussi lui passer la longe entre les membres ou encore le caresser avec un sac plastique (sac plastique que l'on peut aussi fixer au bout du carrot stick).

    Bref, tout peut être tenté pour que le cheval comprenne que même si on pouvait lui faire du mal, on ne lui en ferait pas et qu'il doit être en confiance avec nous. Ainsi, dès qu'il s'éloigne un peu trop de nous, on peut provoquer sa peur d'une manière plus forte et dès qu'il se rapproche, on cesse de façon à ce que le fait d'être à nos côtés soit rassurant pour lui.

          

                - Deuxième jeu : le jeu du porc-épic 

Ce jeu a pour but de se faire respecter du cheval. Ici, l'homme fait déplacer le cheval dans toutes les directions à l'aide d'une pression continue des doigts, la plus légère possible, sur diverses parties du corps. Si le cheval résiste, il faut augmenter la pression jusqu'à ce qu'il cède. Dès qu'il effectue le mouvement demandé, relâchez la pression et caressez. Au bout d'un certain temps, un simple effleurement suffit à le faire bouger.

Ici Iroy déplace ses épaules, puis ses hanches...

       Pour le faire reculer, placez votre main sur son chanfrein et poussez avec la paume. Pour déplacer son arrière main, attirer légèrement la tête vers vous (par exemple avec la main droite) et appuyez avec vos doigts contre son flanc (avec la gauche) jusqu'à ce que ses hanches s'éloignent de vous. Lorsqu'il bouge suffisamment sa croupe pour vous faire face, caresser la tête pour récompenser. 

Pour déplacer l'avant main, placer vous à droite du cheval, posez la main droite contre sa mâchoire et la main gauche au niveau du passage de sangle, puis commencez à exercer une pression jusqu'à ce qu'il se déplace. Pour le faire avancer, posez votre main sous son menton et reculer (on peut s'aider en tirant légèrement sur la longe au départ). On peut aussi lui faire baisser la tête en appuyant au niveau du passage de têtière et au début, en se baissant de façon à attirer sa tête sans trop de défenses.

   Ce jeu permet de lutter contre le fameux réflexe d'opposition du cheval pris au piège. Instinctivement il se débat contre toute pression. Un cheval éduqué à céder à la pression ne cherchera pas à se débattre et évitera ainsi de se blesser dans des cas extrêmes comme lorsque, par exemple, il se prend dans une clôture... Il apprend ainsi à trouver des solutions face à l'inconfort d'une situation.

 

                - Troisième jeu : le jeu de conduite (driving game)

    Ici Parelli s'appuie sur le comportement de deux chevaux qui se disputent, par exemple, une ressource alimentaire limitée. Le cheval menaçant émet des signes qui expriment son degré de mécontentement et qui annoncent une escalade de violence. Souvent, les premiers signes suffisent à faire bouger le cheval menacé.

   Dans le jeu de conduite, l'homme, qui interprète le rôle du cheval menaçant, doit faire bouger le cheval comme dans le jeu précédent, mais cette fois avec le regard et du rythme. Dans un premier temps il ne faut pas toucher le cheval.

Ici je fais bouger ses hanches à Iroy. On voit bien comme il déplace son postérieur droit pour me laisser la place. Le but de cet exercice n'est pas de faire tourner son cheval autour de soi mais bien de faire passer ses hanches sous sa masse ; la tête tournée résulte de ce mouvement et ne tient pas d'une tension de la longe !

 

Iroy bouge ses épaules

   Pour le faire reculer, commencez par vous placer devant le cheval et par le regarder de façon menaçante. Effectuez ensuite un mouvement rythmique du haut vers le bas avec le carrot stick tout en avançant vers lui. Augmentez progressivement le rythme et finissez s'il ne réagit pas par le toucher avec le carrot stick. Dès que le cheval fait un pas en arrière, arrêtez et caressez avec le carrot stick.

  Pour déplacer l'arrière main commencez par le caresser au niveau des flancs puis éloignez vous vers l'extérieur et poussez son arrière main en regardant ses postérieurs et en agitant en rythme le carrot stick.

   Pour l'avant main c'est la même chose en regardant son oeil.   

Ces exercices doivent être effectués aux 2 mains.

  

               - Quatrième jeu : le jeu du yo-yo (yo-yo game)

    Ce jeu consiste à faire successivement avancer puis reculer le cheval face à soi à l'aide d'une longe de 3,70m.

   Pour faire reculer le cheval face à soi, tout en tenant la longe à son bout, il s'agit dans un premier temps de pointer un doigt vers le cheval pour lui exprimer notre volonté de le faire reculer. S'il ne répond pas, faites vibrez la longe en tournant uniquement votre poignet. Si l'animal ne répond toujours pas, agitez plus fortement la longe pour que les vibrations atteignent le cheval (application du jeu du porc-épic). Dans tous les cas, dès que le cheval commence à bouger, cessez immédiatement toute action pour qu'il associe son mouvement à un sentiment de confort.

Recule...

... et avance...

   Pour faire avancer le cheval vers vous, raccourcissez progressivement la longe en rythme en veillant à garder vos mains assez ouvertes. S'il résiste, faites la même chose en fermant un peu vos mains.  S'il ne réagit toujours pas, faites des mouvements plus rapides avec des mains encore plus serrées. Dans la dernière phase, fermez complètement vos mains sur la longe, ancrez vos pieds au sol et tirez !

 

                - Cinquième jeu : le jeu du cercle (circling game)

    Ce jeu apprend au cheval à démarrer dans l'impulsion, à marcher aux 3 allures sur un cercle pendant que vous restez immobile. Ce jeu est un exercice autant physique que mental pendant lequel le cheval doit s'habituer à garder la direction et l'allure jusqu'au prochain ordre.

Au trot....

Et au galop...

    Pour faire partir le cheval sur le cercle, guidez-le avec la longe, bras tendus, dans la direction demandée. Levez le stick de l'autre main. Restez au milieu du cercle et laissez le cheval tranquille aussi longtemps qu'il fait ce que vous lui avez demandé. A chaque fois qu'il s'arrête et change d'allure, ramenez le vers vous et refaites le partir. Il apprendra ainsi que le confort se trouve sur le cercle. Demandez environ 2 à 4 tours à chaque fois.

 

                - Sixième jeu : le jeu du déplacement latéral (sideways game)

   Tenez le cheval au milieu de la longe et demandez lui de marcher latéralement en agissant à l'aide du carrot stick au niveau des hanches et en le suivant en arrière des épaules. Poussez alternativement les épaules et les hanches à l'aide du carrot stick.

   Dans un premier temps, le cheval déplacera alternativement son avant main et son arrière main, puis c'est tout son corps qui se déplacera dans un seul mouvement

A côté d'Iroy au dessus du bidon, le maître Parelli en action...

   Le plus facile au départ est de faire ce jeu face à une barrière pour empêcher le cheval de fuir vers l'avant.

  

                - Septième jeu : le jeu du passage étroit (squeeze game)

    La technique est similaire à celle employée sur le cercle ; cependant vous garderez votre cheval plus perpendiculaire et utiliserez, pour vous aider, des barrières, murs ou tout autre obstacle. L'objectif est que le cheval passe entre vous et l'obstacle, et qu'après le passage de l'obstacle, il se mette face à vous (sans passer dans votre dos).

Le but du passage étroit : contrôler là où le cheval doit passer... S'il passe par dessus l'obstacle, c'est encore mieux :-))

   Commencez par envoyer le cheval en avant en levant le carrot stick et en tendant votre bras qui tient la longe. Faites ensuite tournez le cheval vers vous en vous désengageant ses hanches et caressez.

   Exercez vous jusqu'à ce que vous puissiez contrôler l'allure lors du passage étroit.

 

    Selon Parelli, il est important de continuer à effectuer les jeux de temps en temps, même une fois qu'ils sont bien assimilés. Lorsqu'ils sont bien assimilés avec la longe de 3,70m, cheval et cavalier sont prêts à les exécuter en liberté...

  

                     Les accessoires particuliers au PNH

   Le carrot stick , comme son nom l'indique n'est pas une cravache ou une chambrière. Long d'environ 1m, c'est un bâton moins souple qu'une cravache, prolongé d'une cordelette (savy string) d'1,80m.. Il sert à prolonger l'action du bras et ne doit en aucun cas être assimilé à un instrument de violence. Il ne sert pas à punir le cheval, juste à lui exercer des pressions et à le caresser, comme nos bras. Il est disponible uniquement dans les boutiques Parelli, dans les différents kits ou séparé. Avant je n'en utilisais pas mais depuis mon acquisition, je m'en rends compte qu'il est vraiment très utile ; sans ça, le cheval comprend vite qu'on est plus court que lui...

 Dans le cadre d'un travail monté en rêne simple, il permet d'aider le cheval à aller dans une direction donnée en le poussant du côté opposé à la rêne directe active.

 

   La longe rêne est assez caractéristique du travail monté dans la méthode Parelli. Elle permet de plier l'encolure du cheval tout en désengageant ses postérieurs et en lui enlevant toute force d'impulsion. Le contrôle est ainsi bien meilleur que lorsqu'on tire sur les deux rênes en même temps. D'autre part, le fait d'utiliser le même mode de pression sur l'encolure qu'à pied permet d'obtenir le même type de réponse.

    Trois types d'actions de rênes existent : le rêne indirecte inactive permet de désengager complètement l'arrière main et d'arrêter le cheval dans son mouvement. Le cavalier tient la rêne dans une main, coude tendu et main posée sur la cuisse. Tout en pliant l'encolure du cheval, il ramène la tête vers la jambe sans demander de mouvement.

    La rêne indirecte active a pour but de déplacer l'arrière main du cheval. Tout en descendant la main le long de la rêne et en pliant le coude, la rêne est ramenée au niveau de la boucle de la ceinture. Une légère pression de jambe exercée du même côté permet de pousser les hanches du cheval.

    La rêne directe active a pour objectif de diriger l'avant main du cheval dans la direction souhaitée. C'est une sorte de rêne d'ouverture de l'équitation classique.

    La position de la rêne unique tantôt à gauche, tantôt à droite est fonction de la direction choisie pour faire bouger le cheval. Avec Iroy, je la laisse le plus souvent à droite, tout simplement parce que c'est son côté sans crinière ! Mais si je longe une route du côté gauche, je la passe de l'autre côté. C'est important que le cheval accepte la longe rêne des 2 côtés, et qu'il accepte aussi qu'on la lui passe devant la tête. Iroy ne bronche pas même si je change de côté au galop.

 

    Le licol, beaucoup plus léger et aussi plus fin qu'un licol traditionnel, permet de faire sentir au cheval les moindres vibrations.

Pour voir photos et illustrations de tout le matériel indispensable au PNH, ainsi que des explications sur son utilisation, allez sur Cavale : http://www.ifrance.com/cavale/PatParelli.htm

 

                    Les différents niveaux de la méthode Parelli

Il y en a 6. Le premier, le "partnership", littéralement "l'association", consiste à apprendre les bases techniques de la méthode avec un maximum de sécurité ; le second, "harmony", permet de s'amuser davantage tout en perfectionnant les techniques ; le troisième aborde le travail plus raffiné et les exercices de base qui débouchent sur la finesse ; le quatrième permet de s'entraîner pour la compétition, le cinquième, de préparer un cheval à la compétition et le sixième concerne les cavaliers olympiques. Ensuite, c'est de l'art...

                   Comment en savoir plus sur le PNH ?

    En allant faire des stages au Haras de la Cense en région parisienne. Ce n'est pas donné, pour un stage de 2 jours avec votre cheval, hors hébergement et repas, vous débourserez 320 euros... Heureusement, on peut y aller en auditeur libre pour "seulement" 75 euros... Le programme des stages est disponible sur le site du haras

    Tout aussi cher, vous pouvez vous procurer, toujours au haras de la Cense, les coffrets pour accéder aux 2 premiers levels. Le coffret Partnership est à 183 euros et le coffret Harmony à 229 euros... (prix cadeau : les deux ensemble sont à 396 euros !). Chaque coffret contient une cassette audio, une cassette vidéo, un livre de théorie, dix guides de poche et un "log book", carnet de bord. 

    Plus abordable, le livre traduit de l'américain intitulé Parelli Natural HorseManShip disponible dans toutes les librairies. Cependant, il parait qu'il n'est pas génial... Par contre, très très bon, le livre d'Andy Booth : "Andy : Hommes et chevaux naturellement partenaires". (il n'y raconte pas spécialement la méthode Parelli, mais sa vie, de l'Outback australien à ses années chez Pat...)

    Ou alors il y a aussi de nombreux sites anglophones dont les sites officiels des États Unis, Angleterre, Australie, Suisse, Allemagne, Canada... Sauf la France, peut être sommes-nous encore trop classiques... En cherchant bien on trouve quelques sites francophones qui connaissent Parelli mais on est loin de l'abondance des informations du site américain... Avis aux amateurs...

   Ou bien il reste encore à lire Cheval Magazine qui consacre chaque mois deux pages aux nouveaux maîtres, dont je me suis d'ailleurs inspirées pour réaliser cette page. Parelli y a souvent sa place. Vous pouvez aussi profiter du Salon du cheval pour assister aux démos du Haras de la Cense qui attirent une foule de plus en plus nombreuse. Pour les accros, les Savy Days sont 3 journées qui ont lieu tous les ans en septembre auxquelles participent le maître Parelli et quelques uns de ses élèves ; infos sur le site de la Cense quelques mois avant la date.

retour